"Terres Éphémères"

L'érosion du littoral atlantique

Cela fait maintenant un peu plus de 7 ans que j’ai démarré cette série sur l’érosion de notre littoral. Elles ont été prises, pour la plupart, de part et d’autre du pertuis de Maumusson, au sud de l’île d’Oléron, confronté à une des plus forte érosion d’Europe.

Terres Éphémères ce sont des rencontres improbables de la terre et de la mer qui donnent parfois lieu à des paysages d’une beauté tragique, ou comme on me l’a dit récemment, à une certaine poésie du désastre. Des paysages mais aussi des portraits, ultimes hommages à ces êtres graciles et silencieux happés parles vagues, tantôt luttant, tantôt résignés. Éphémères car tous les protagonistes ont disparu peu de temps après la pose, bien souvent à la marée suivante.

A travers cette mise en lumière, j’espère avoir immortalisé au mieux ces scènes émouvantes et fugaces pour vous les présenter. Du front de mer déchaîné à l’espace feutré d’une salle d’exposition, chacun·e pourra désormais prendre le temps d’y voir ce qu’iel souhaite.

L’occasion aussi peut-être d’une réflexion plus terre à terre sur l’effondrement de la biodiversité, le dérèglement climatique, la montée des océans et notre mode de vie “civilisé”, 51 ans après le rapport Meadows (Les limites à la croissance) tandis que le le sixième rapport du GIEC nous alerte encore un peu plus sur les catastrophes en cours…

Balade en Terres Éphémères

Je suis très heureux de partager avec vous cette petite vidéo réalisée par Arthur, mon grand garçon, à l’occasion d’une sortie ensemble.
On m’y voit en plein travail sur une de mes plages préférées et sous un autre angle 😉
Un grand merci à lui pour cette belle réalisation ❤️

En coulisse

L’occasion pour vous d’emprunter mes pas sur le sable humide qui se tasse en gémissant, d’humer ces odeurs contrariées de pins mouillés, de racines pourries, de terres arrachées mélangées au sel, de sentir ces embruns iodés venter vos joues rosies, ce froid mordre vos phalanges, cette percée solaire flatter votre dos, d’écouter la complainte assourdissante de la houle, cette voyageuse, venue se fracasser à nos pieds ou, si le temps est plus clément, les murmures d’oiseaux à peine entrecoupés d’un léger bruit de flaque s’étalant paresseusement sur la laisse de mer…

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